Le Qi Gong (Chi Kung) existe depuis très longtemps en Chine (descriptions dans le tombeau de Ma Wang datant de 200 ans avant J.-C), même si à l’époque on n’utilisait pas le terme « Qi Gong » mais « dao yin », ce qui signifie « conduire l’énergie ».
Ces techniques étaient considérées comme précieuses et n’étaient livrées qu’aux personnes méritant de les recevoir.












(Photos Ma Wang Dui : Eric Géhin, voyage en Chine 2008)

Le terme Qi Gong ou Chi Kung (prononcez « tchi Kong ») signifie littéralement « maîtrise de l’énergie » ou encore « travail du souffle ». Pratiquer le Qi Gong, ce n'est pas la recherche de la performance gymnique. L'initié dépasse le cadre de la simple gestuelle.
Le Qi Gong fait partie intégrante de la médecine traditionnelle chinoise qui englobe par ailleurs également l’acupuncture, la pharmacopée, le tuina, la moxibustion.
La circulation d’énergie dans les méridiens, l’équilibre yin/yang, la règle des cinq éléments, la théorie des organes et des entrailles zang/fu… autant de principes fondamentaux qui restent à la base de la pratique. Celle-ci peut prendre la forme de postures ou d’enchaînements de mouvements, avec toujours la recherche d’une harmonie entre le corps physique, la respiration et l’esprit. Par ses mouvements ou posture, le pratiquant réharmonise ses énergies, permet la meilleure circulation du Qi dans le corps, garantie d'une bonne santé.